Histoire de la chanson : The Doors - "Riders on the Storm" (1971)
Quand Jim Morrison était à l'université de Floride à Tallahassee, il avait une petite amie. Elle s'appelait Mary Verbelow. Elle vivait loin de lui, et il devait parcourir des centaines de kilomètres (environ trois cents) à chaque fois pour la voir. Le mode de transport habituel à l'époque était l'auto-stop. Le leader des Doors voyageait souvent sur des routes nocturnes désertes, prenant au hasard des auto-stoppeurs sur le bord de la route.
Je suis sûr que Morrison a accumulé beaucoup d'histoires de cette époque, qui se sont ensuite développées en de nouvelles œuvres qui sont devenues des succès. Dans ses premières œuvres, il y a toujours l'image du voyageur solitaire qui doit faire face seul à toutes les faussetés du monde.
L'origine de la chanson...
Il existe de nombreuses versions des origines de "Riders on the Storm". Alors...
La première légende est que la chanson raconte l'histoire d'un tueur en série californien des années 50 qui faisait de l'auto-stop. Un jour, il a massacré une famille entière, soit cinq personnes : Carl Mosser, sa femme et ses trois enfants. Cook a bientôt tué un autre auto-stoppeur. Toutes les forces de l'État ont été envoyées à sa recherche. Il a réussi à se rendre au Mexique, où il a été arrêté...
La deuxième version sur la composition "Ghost Riders in the Sky"par Stan Jones. Selon le guitariste de The Doors, Robbie Krieger, Morrison a écrit "Riders on the Storm" influencé par cette composition particulière.
Selon une troisième version, l'idée de la chanson a été inspirée par le film "Rain Passenger" ou "The Man Who Came in the Rain" (1969). Le film raconte l'histoire de la femme d'un pilote, qui est constamment sur la route. Un jour, elle est violée par un criminel et elle le tue. C'est le genre d'intrigue "intrigante". Le dénouement est encore plus intéressant, je suppose...
La quatrième version est simple et triviale... Jim Morrison était d'une "humeur joviale" et a eu une longue discussion au téléphone avec un camarade d'humeur détendue. C'est alors que la muse lui est apparue.
Faits intéressants sur la chanson
Le son unique de la chanson a été obtenu en superposant plusieurs parties vocales : les parties calmes et fortes ont été combinées ensemble et traitées avec des effets. Le synthétiseur est à l'origine du son de la pluie, et le tonnerre et le bruit du train ont été superposés lors du mixage de la chanson.
C'était la dernière chanson de Jim Morrison. Il est parti en France et est mort quelques semaines plus tard. Le single est sorti en juin 1971, peu avant la mort de Morrison.
La chanson peut être considérée comme un récit autobiographique de la vie de Morrison, qui se considérait comme un "Storm Rider". "Roadkill" est une référence à un script qu'il a écrit et qui s'appelle L'auto-stoppeur (pasteur américain) Les lignes "Girl, you've got to love your man", où Morrison devait jouer le rôle d'un auto-stoppeur qui part en orage et se fait tuer. Les lignes "Girl, you've got to love your man" peuvent être considérées comme un appel désespéré que Morrison a adressé à son amie de longue date Pamela.
La chanson n'a été interprétée en concert qu'une seule fois par The Doors, le 12 décembre à la Nouvelle-Orléans en 1970. Les fans du groupe ont monté une séquence vidéo, et la seule façon de toucher du doigt la performance live de Riders on the Storm est de...